« Il me semble aussi que l’internement administratif tel qu’il se pratique devrait absolument disparaître, au profit d’une véritable procédure sauvegardant tous les droits de l’individu. Qu’on puisse faire saisir un pauvre bougre, même peu intéressant, par un agent de police, sur un simple mot du président de la commune et l’envoyer dans les oubliettes de Bellechasse, de Kaltbach ou d’ailleurs, avec des condamnés de droit commun, pendant des années, est proprement inimaginable dans notre Suisse, modèle de toutes les vertus et championne de toutes les libertés. »
Lettre du professeur Jean Graven de la faculté de droit de l’Université de Genève à Angelin Luisier, 19 janvier 1951
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